« Tous les Européens doivent s’accorder sur la nécessité de défendre notre mode de vie européen, l’indépendance de nos Etats et la paix en Europe », a écrit le président ukrainien sur X après une rencontre avec le chancelier allemand, Friedrich Merz. M. Zelensky et son homologue américain doivent se rencontrer en Floride dimanche pour discuter des efforts à mener pour mettre fin à l’invasion russe.
Sur X, le président ukrainien dit s’être entretenu avec le chancelier allemand, Friedrich Merz. « Nous coordonnons nos positions et tous les Européens doivent s’accorder sur la nécessité de défendre notre mode de vie européen, l’indépendance de nos Etats et la paix en Europe. La paix est indispensable », a-t-il écrit.
« Nous avons discuté avec Friedrich [Merz] des préparatifs de la rencontre avec le président Trump. Je l’ai informé de notre travail avec les envoyés américains ; nous nous souvenons tous du format de la réunion de Berlin et de la productivité qui y a été atteinte. C’est précisément ainsi que nous continuons de travailler. Nous sommes convenus de poursuivre notre action conjointe avec les Européens », a ajouté Volodymyr Zelensky.
Merci pour vos mots et joyeux Noël également ! C’est tout sauf une question naïve. Plus de trois ans après le lancement de son offensive en Ukraine, le président russe cherche à attirer de nouveaux « volontaires » pour combattre sur le front. Et pour cela, les autorités russes promettent des soldes mirobolantes, des avantages sociaux alléchants, des primes importantes, à grand renfort de campagnes de propagande diffusées dans les rues, au sein des universités, sur les réseaux sociaux, ou à la télévision, comme nous l’écrivions dans cet article.
Ainsi, Vladimir Poutine a décidé, en juillet 2024, de doubler la solde mensuelle des contractuels, passée de 195 000 roubles à 400 000 roubles (un peu moins de 4 000 euros) somme que les régions sont censées abonder. Soit dix fois plus que le salaire moyen.
A ce pactole s’ajoute une prime forfaitaire de 1,2 million de roubles versée à l’engagement. Non imposables, ces revenus sont assortis de privilèges offerts aux combattants et à leurs familles, entre autres des crédits immobiliers à taux préférentiels, un accès aux plus prestigieuses universités du pays sans examen d’entrée, une retraite confortable, ainsi qu’un statut social.
Du côté ukrainien, selon Les Echos : un soldat sur le front gagne actuellement l’équivalent de 3 000 euros par mois. Ce montant est également détaillé par The new voice of Ukraine, qui évoque un chiffre un peu en deçà. Le site rapporte que tous les militaires des forces armées reçoivent un salaire mensuel de base qui, pour 2025, est d’environ 20 000 hryvnias par mois (soit environ 400 euros) comme minimum légal. Ceux qui servent dans des zones de combat reçoivent des primes significatives, souvent entre 30 000 et 100 000 hryvnias par mois selon la nature de leur tâche et leur exposition directe au combat – ce qui donne un montant compris entre 1 800 et 2 400 euros par mois. Les montants varient toutefois selon les primes de combat, le grade, etc.
Merci pour votre message. Nous essayons de vous donner les informations dès que nous les avons et dès qu’elles sont vérifiées. En effet, l’armée ukrainienne avait annoncé le 12 décembre, avoir réussi une contre-attaque éclair à Koupiansk (oblast de Kharkiv), une ville que le chef d’état-major des forces armées russes avait déclaré conquise par la Russie quelques jours auparavant.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet, je vous invite à lire l’article ci-dessous qui devrait vous éclairer !
Près de quatre ans après sa prise par les forces russes, Marioupol est devenue le théâtre d’une mise en scène soigneusement contrôlée du Kremlin, visant à présenter l’occupation d’une partie de l’Ukraine sous un jour favorable. Malgré une reconstruction visible, souvent décrite comme une façade, les rues restent marquées par une forte présence de l’armée russe, tandis que les autorités s’emploient à effacer les traces des crimes commis lors du siège, au cours duquel près de la moitié de la population avait fui.
Constatant que le nouveau « plan de paix » présenté cette semaine par Kiev était « radicalement différent » de ce que Moscou avait négocié avec les Américains, le vice-ministre russe des affaires étrangères a accusé vendredi l’Ukraine de vouloir « torpiller » les pourparlers.
« C’est de notre travail et de la volonté politique de l’autre partie que dépendra notre capacité à faire le dernier effort et à parvenir à un accord. Surtout dans un contexte où Kiev et ses sponsors, notamment au sein de l’Union européenne, qui ne sont pas favorables à un accord, ont redoublé d’efforts pour le torpiller », a déclaré à la télévision Sergueï Riabkov.
Sur X, le président ukrainien dit avoir parlé avec le président finlandais, Alexander Stubb, à propos des efforts à mener afin de mettre un terme à l’invasion russe.
« Ici, en Ukraine, nous préparons actuellement les réunions et les négociations aux Etats-Unis, et à ce jour, nos équipes – ukrainienne et américaine – ont réalisé des progrès significatifs. Des avancées importantes ont été accomplies dans la rédaction des garanties de sécurité nécessaires, du plan de relance et de développement économique, ainsi que du document cadre en 20 points », écrit Volodymyr Zelensky.
« Nous mettons tout en œuvre pour obtenir des résultats, et c’est précisément notre approche : un succès partagé est indispensable pour l’Ukraine et toute l’Europe, pour les Etats-Unis et le président Trump, pour tous nos partenaires à travers le monde et pour la paix mondiale », conclut le chef de l’Etat en rappelant que lui et son homologue finlandais « travaillent à plein régime pour protéger des vies et faire progresser la diplomatie ».
Les principaux combats ont eu lieu en direction de Lyman (📍), dans l’est de l’Ukraine, où l’armée russe a lancé 27 attaques, tandis que huit combats étaient toujours en cours à 16 heures.
Dans la direction de Kostiantynivka (📍), ce sont 18 combats qui ont été recensés tandis que six affrontements se poursuivent. Dans le secteur de Pokrovsk (📍), la situation reste tendue alors que 20 attaques ont été lancées par l’armée russe, affirme la même source.
Dans l’oblast de Kharkiv, 14 attaques (📍) ont été recensées, tandis que six combats étaient toujours en cours en milieu d’après-midi.
L’agence de l’ONU chargée de la santé sexuelle et reproductive s’est alarmée, à la mi-décembre, des conséquences de la guerre en Ukraine sur les femmes enceintes, mettant en avant une hausse importante de la mortalité maternelle qui a augmenté d’environ 37 % entre 2023 et 2024.
Sur Telegram, le chef de l’administration militaire de l’oblast de Volhynie, Ivan Roudnytsky, rapporte qu’une attaque russe dans la matinée a touché des infrastructures énergétiques et que 8 000 foyers sont toujours privés d’électricité.
Des pannes d’électricité dans les oblasts de Donetsk, d’Odessa, de Mykolaïv, de Kherson et de Kharkiv, ont aussi été recensées selon la vice-ministre de l’énergie ukrainienne, Olha Yukhymchuk.
« En raison des attaques constantes de la Russie, presque toutes les régions ukrainiennes sont actuellement contraintes d’appliquer des mesures de limitation de la consommation », avait-elle ajouté un peu plus tôt dans la matinée.
Alors que le conflit s’enlise, les pertes, elles, s’accumulent. Celles de la Russie sont « colossales », affirme le Center for Strategic and International Studies (CSIS) dans un rapport paru en juin. « Au total, 250 000 soldats russes sont morts en Ukraine, pour un total de plus de 950 000 victimes », blessés inclus. « La Russie a payé un prix humain extraordinaire pour s’être emparée de moins de 1 % du territoire ukrainien depuis janvier 2024 », souligne le centre de réflexion, qui précise que « la guerre en Ukraine est le deuxième conflit le plus meurtrier pour la Russie depuis un siècle ». Côté ukrainien, le CSIS évalue le nombre de soldats tués « entre 60 000 et 100 000 morts, pour un total de 400 000 victimes (blessés inclus) ».
Depuis le début du conflit, le Haut-Commissariat aux droits de l’homme a recensé 14 775 décès de civils, dont 755 enfants en Ukraine, même si les Nations unies admettent que le bilan réel est très probablement plus élevé. Le conflit est également à l’origine de la plus grande crise de réfugiés depuis la seconde guerre mondiale. Plus de 6,3 millions de réfugiés ukrainiens ont fui vers les pays voisins et 3,7 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays. Plus de 14 millions d’Ukrainiens ont besoin d’une aide humanitaire.
Le président ukrainien et son homologue américain doivent se rencontrer dimanche en Floride pour discuter des efforts à mener pour mettre fin à l’invasion russe. « Cette rencontre est prévue pour dimanche », a déclaré un conseiller de M. Zelensky.
« Nous avons un programme chargé, cela se passera pendant le week-end, je pense dimanche, en Floride, où nous aurons une réunion avec le président Trump », avait auparavant déclaré M. Zelensky à des journalistes, dont ceux de l’Agence France-Presse.
Il avait ajouté que la réunion porterait sur les « questions sensibles » que sont le sort de la région du Donbass, dans l’est de l’Ukraine, et celui de la centrale nucléaire de Zaporijia occupée par les soldats russes, dans le Sud.
Les deux hommes évoqueront aussi les garanties de sécurité que les Occidentaux pourraient fournir à l’Ukraine dans le cadre d’un éventuel accord de paix avec la Russie, avait encore dit M. Zelensky.
Merci pour votre message et joyeuses fêtes à vous ! Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dévoilé, lors d’un échange avec la presse mené mardi et rendu public mercredi 24 décembre, les détails du dernier plan porté par les Etats-Unis pour mettre fin à la guerre en Ukraine, précisant qu’il avait été négocié entre des représentants de Kiev et de Washington et envoyé à Moscou pour avis.
Le président ukrainien ouvre la porte à la création d’une zone démilitarisée supervisée par des « forces internationales » dans la partie du Donbass contrôlée par Kiev, en conditionnant le retrait des troupes ukrainiennes à celui de l’armée russe.
Voici la transcription intégrale de la manière dont il a décrit le contenu de l’accord, traduite de l’ukrainien.
Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, s’est entretenu par téléphone avec des membres de l’administration américaine après la visite de l’émissaire russe Kirill Dmitriev à Miami, le week-end dernier, a annoncé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, sans préciser la date de l’échange.
Kirill Dmitriev a, selon lui, rapporté à Moscou des copies papier des propositions de paix américaines après la réunion de Miami. « Les informations ont été analysées et, au nom du président Poutine, des contacts ont été établis entre les représentants des administrations russe et américaine », a-t-il expliqué, ajoutant qu’il avait été convenu de « poursuivre le dialogue. »
La situation est « assez difficile » à Houliaïpole (📍), carrefour logistique de l’oblast de Zaporijia, a reconnu vendredi Vladyslav Volochyn, porte-parole du groupement sud de l’armée ukrainienne.
« L’ennemi poursuit ses opérations offensives, tentant de chasser les forces de défense de cette ville. Les combats se poursuivent dans les rues, nous enregistrons chaque jour deux à trois douzaines d’affrontements à Houliaïpole même », a-t-il déclaré à la télévision ukrainienne, selon l’agence de presse Ukrinform.
Les forces russes s’attaquent en outre aux localités situées sur la voie logistique entre Houliaïpole et Porkovske (📍), ville de l’oblast voisin de Dnipropetrovsk, située à une quarantaine de kilomètres au nord, a-t-il ajouté.
Une vingtaine d’explosions ont retenti, la nuit dernière à Volgograd, principalement dans le quartier Krasnoarmeïski, où se trouve une raffinerie de Lukoil, rapportent plusieurs canaux Telegram russes dont Shot, qui cite des témoins. Andreï Botcharov, gouverneur de l’oblast, a annoncé vers minuit qu’un raid de drones avait été repoussé et qu’il n’y avait ni victime ni dégâts.
La raffinerie de Volgograd a déjà été prise pour cible à plusieurs reprises, notamment le 6 novembre, selon l’armée ukrainienne.
Un tir de missile russe a fait six blessés, dont deux enfants, vers midi à Ouman (📍), dans l’oblast de Tcherkassy, au centre de l’Ukraine, annonce Ihor Tabourets, chef de l’administration militaire régionale.
Une bombe guidée larguée par l’aviation russe a coûté la vie à un civil, âgé de 58 ans, et a fait trois blessés, dont deux femmes, vendredi, près de Zaporijia, rapporte Ivan Fedorov, chef de l’administration militaire de cet oblast du sud de l’Ukraine, sur Telegram.
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