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Les obsèques de Brigitte Bardot se dérouleront le mercredi 7 janvier à l’église Notre-Dame de l’Assomption de Saint-Tropez, cérémonie qui sera suivie d’une « inhumation privée et confidentielle », a fait savoir lundi 29 décembre à l’Agence France-Presse (AFP) la Fondation Brigitte Bardot.
Si la mairie de la petite ville portuaire méditerranéenne a fait savoir à plusieurs médias que l’inhumation se déroulerait dans le cimetière marin, la Fondation n’a pas précisé de lieu. La cérémonie à l’Eglise sera retransmise sur le port et sur la place centrale des Lices. A l’issue de l’inhumation, « un hommage ouvert à tous les Tropéziens et à ses admirateurs » est prévu, toujours selon la fondation.
Un peu plus tôt, la mairie de Saint-Tropez avait affirmé que Brigitte Bardot serait inhumée au cimetière marin de Saint-Tropez, confirmant une information d’une source proche à l’Agence France-Presse (AFP). L’équipe de la Fondation Brigitte Bardot, dont l’activité est consacrée à la protection des animaux, cause pour laquelle elle a quitté le cinéma peu avant ses 40 ans, devait s’entretenir avec les autorités locales pour la préparation de la cérémonie, selon cette source.
L’actrice souhaitait reposer à La Madrague, demeure qu’elle avait acquise à la fin des années 1950 dans le petit port méditerranéen. La propriété est devenue aussi mythique que sa propriétaire, qui l’avait choisie pour vivre loin des projecteurs et des controverses.
C’est dans cette « maison de pêcheurs laissée dans son jus », selon sa propre description, qu’elle est morte dimanche matin, à 91 ans, aux côtés de son mari Bernard d’Ormale. « Je préfère reposer là plutôt que dans le cimetière de Saint-Tropez, où une foule de connards risquerait d’abîmer la tombe de mes parents et de mes grands-parents », disait-elle au Monde en 2018.
Ce cimetière, en contrebas de la citadelle, fait face à la Méditerranée. D’autres célébrités, dont son premier mari, Roger Vadim, y reposent. « [Il] a fait ce que je suis », disait-elle, en référence au rôle qu’il lui donna dans Et Dieu… créa la femme – ce film propulsa l’actrice et le village de pêcheurs à la une des journaux en 1956.
Dans le port de Saint-Tropez, drapé dans sa torpeur hivernale, le calme domine. Seuls quelques habitants, attablés aux cafés au soleil, se racontent discrètement des souvenirs avec l’actrice. L’accès à La Madrague est toujours barré par les gendarmes et sur une simple barrière quelques bouquets ou peluches ont été déposés.
Dès mardi matin, un « registre de condoléances sera mis à la disposition du public en mairie », a annoncé la mairie de Saint-Tropez, en précisant que les « personnes souhaitant y inscrire un message pourront se présenter à l’accueil de la mairie du lundi au samedi de 9 heures à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 heures, sauf ce jeudi 1er janvier ».
« La liberté, c’est d’être soi, même quand ça dérange », proclamait Brigitte Bardot, bravache, en exergue d’un livre intitulé Mon BBcédaire, sorti début octobre. Des voix s’élèvent déjà pour demander à l’Elysée un hommage national, à l’image de celui rendu en 2017 au chanteur Johnny Hallyday. Eric Ciotti, député de Nice (UDR), allié au Rassemblement national, dont était proche Brigitte Bardot, a même lancé une pétition.
Très peu de personnalités de gauche ont réagi à sa mort, tranchant avec le concert unanime de louanges à droite et à l’extrême droite. Le député socialiste Philippe Brun est l’un des rares à avoir salué sur Europe 1 « une très grande figure » ne s’opposant pas au principe d’un éventuel hommage national. Cependant, pour le chef de son parti, Olivier Faure, il n’en est pas question, car même si ce fut « une actrice iconique de la Nouvelle Vague », elle avait aussi, selon lui, « tourné le dos aux valeurs républicaines ».
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