Après l’avoir emporté lors de la première journée, le Nigeria et la Tunisie se disputent la première place du groupe C, samedi. Une victoire rapprocherait l’une ou l’autre nation des huitièmes de finale.
Victor Osimhen croyait avoir concrétiser la domination du Nigeria par une superbe frappe mais il est finalement signalé hors-jeu.
La première étincelle est donc venue d’Osimhen (c’était un peu attendu). L’attaquant de Galatasaray a repris de la tête un centre d’Adams. Mais ce n’était pas cadré.
On ne nous a pas menti c’est un duel de style qui se joue ce soir à Fès. La défense tunisienne est très regroupée dans sa surface tandis que les Nigerians tentent beaucoup offensivement.
Pas de départ en fanfare sur la pelouse de Fès. Les deux équipes temporisent mais c’est le Nigéria qui a la possession.
Mesdames et messieurs, le moment que vous attendiez tous est enfin arrivé. Non, on ne parle pas du décompte de la Saint-Sylvestre, il est encore un peu tôt pour ça, mais bien du #CQTP. Alors, mettez-vous en mode Tony Bloom (sans les sommes d’argent investies, on s’en voudrait de vous avoir fait perdre les sous que vous avez reçus à Noël), et à vos paris !
Avant de vous mouiller – pas trop non plus, il fait déjà bien assez froid pour en rajouter une couche – la rédaction tenait à se prêter au jeu aussi. Du côté du Kop d’Austerlitz, Célien voit un match nul (2-2), de quoi donner un peu de suspense lors de l’ultime journée de cette phase de groupes. Louise, elle, voit le Nigeria s’imposer 2 à 0. Enfin, Clément est plus confiant pour la Tunisie que sa collègue, et voit les Aigles de Carhage l’emporter sur le score deux buts à zéro. Au moins un gagnant – du moins, sur l’issue du match – de notre côté donc (attention, on prend de l’avance).
Osimhen, Lookman, Iwobi, Adams ou encore Chukwueze : ces noms vous disent sans doute quelque chose si vous suivez un petit peu le football européen. Ils ont deux points communs : ils brillent depuis plusieurs années sur les pelouses des plus grands championnats et portent le maillot des Super Eagles en sélection. Et à en voir les statistiques du premier match, on peut dire que cette attaque est terrifiante : 16 tirs dont neuf cadrés.
Vous allez nous dire, facile de gagner avec autant de talents ? Eh bien, pas tant que ça. Depuis leurs débuts en sélection ensemble, ces stars offensives n’ont toujours pas remporté de titres majeurs et peinent même parfois à construire leurs actions. Alors ne serait-ce pas le moment de briller ? Leurs supporteurs n’attendent que ça.
Selon le World Giving Report 2025, l’étude annuelle qui mesure la générosité dans 101 pays à travers le monde, la France se classe au 97e rang des pays les plus généreux. Pas très glorieux – faire semblant d’être étonné – mais heureusement que notre chère Ligue 1 est là pour relever le niveau. Sur les 52 joueurs qui peuvent prendre part à cette affiche entre le Nigéria et la Tunisie, nous en avons sélectionné cinq qui ont joué, ou jouent toujours, dans notre Ligue des talents. Saurez-vous les détecter ? Sortez votre costume d’inspecteur gadget, et répondez avec le #AVD (pour « A vos devinettes »). Oui, on n’a pas trouvé plus original que ça…
Les réponses seront données avant le coup d’envoi, et « bon chance » à tous.
C’est une disette qui commence à réveiller l’estomac de Tunisiens. Les Aigles de Cathage n’ont plus glané le moindre titre depuis 2004, et leur première – et seule – victoire en Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Ils avaient battu, chez eux, le Maroc en finale devant 60 000 supporters venus fêter le sacre à Radès. Et puis depuis ? Et bien, plus rien, ou du moins pas grand-chose.
Une finale de la Coupe arabe des nations en 2021, un quart de finale de CAN atteint en 2019, des qualifications en Coupe du monde en 2006, 2018, 2022 et 2026, bref, on a connu des armoires à trophée un peu plus remplies… Et, même si la Tunisie est devenue la première sélection africaine à se qualifier au Mondial sans encaisser un seul but – on se console comme on peut –, on veut bien comprendre que les supporteurs s’impatientent.
Le Maroc, que la Tunisie avait vaincu en finale il y a vingt et un ans, sera-t-il une terre « sacrée » pour les Aigles de Carthage ? Impossible à dire. Déjà parce qu’on ne s’appelle pas Madame Irma. Ensuite, car une compétition, c’est éprouvant. Le sélectionneur tunisien Sami Trabelsi le sait mieux que quiconque. « Le parcours dans le tournoi est encore long et nous avons d’autres matchs difficiles à venir, a-t-il prévenu, vendredi, en conférence de presse. On ne change pas une équipe qui gagne. » De quoi ajouter de la pression aux titulaires. Reste à voir si ces derniers le resteront, mardi, face à la Tanzanie...
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