Le président ukrainien, attendu aux Etats-Unis dimanche, va rencontrer samedi soir le premier ministre canadien, Mark Carney. Par ailleurs, une attaque, menée par l’armée russe ce week-end, a visé la capitale, Kiev, et sa région. Au moins deux personnes ont été tuées et 28 blessées, selon le gouvernement.
La Russie a revendiqué la prise des villes de Myrnograd et de Houliaïpolé, dans l’est de l’Ukraine. L’Ukraine n’a pas encore fait de commentaires à ce sujet.
Selon le site ukrainien deepstatemap.live qui suit quotidiennement l’évolution du front, vendredi soir les troupes russes continuaient à grignoter du terrain et se trouvaient très proches des frontières de la ville de Myrnohrad. La ville restait toutefois hier encore une « zone grise », l’armée ukrainienne se défendant des assauts russes.
La ville de Pokrovsk forme avec Myrnohrad une conurbation autrefois peuplée de 100 000 habitants, Pokrovsk est un important nœud logistico-ferroviaire qui peut servir de tremplin aux forces de Moscou, en vue d’attaques vers la région de Dnipropetrovsk.
La Russie a bombardé Kiev et l’oblast du même nom avec des centaines de drones et des dizaines de missiles, faisant deux morts et des dizaines de blessés. Cette attaque a entraîné des coupures d’électricité pour plus d’un million de foyers dans la capitale ukrainienne et dans sa région.
« La première frappe a privé d’électricité plus de 700 000 clients samedi matin, et 400 000 autres ont été déconnectés dans la région entourant la capitale », a déclaré l’opérateur privé DTEK sur Telegram, qui précise travailler à rétablir le courant.
Le président ukrainien avait annoncé qu’il ferait une escale au Canada avant sa rencontre prévue demain avec le président américain, Donald Trump. Il doit également s’entretenir avec les dirigeants européens.
« Nous sommes arrivés à Halifax », a déclaré aux journalistes un porte-parole de Volodymyr Zelensky, Sergii Nykyforov. « Il y aura une réunion bilatérale entre le président et le premier ministre, [Mark] Carney, suivie d’une conversation téléphonique conjointe avec les dirigeants européens », a-t-il ajouté.
La Russie a frappé Kiev et l’oblast du même nom avec des centaines de drones et dizaines de missiles, faisant deux morts et des dizaines de blessés, provoquant des coupures de courant dans des centaines de milliers de foyers. Une attaque à laquelle a réagi le premier ministre polonais. « Contrairement aux attentes du président [Donald] Trump et malgré la volonté de faire des compromis, la Russie a de nouveau attaqué des quartiers d’habitation de Kiev », a-t-il déploré.
« Je m’exprimerai aujourd’hui sur les perspectives de paix avec les dirigeants de l’Ukraine, de l’Allemagne, de l’Ukraine, de la France, du Royaume-Uni, de l’Italie et de l’Union européenne », a ensuite affirmé Donald Tusk.
Alors que le président américain et le président ukrainien doivent se rencontrer demain en Floride, Volodymyr Zelensky affirme que sa « vision commune avec les Etats-Unis s’étend jusqu’en 2040 et couvre les éléments-clés d’un accord sur l’investissement et la prospérité future ». Il estime que la reconstruction nécessitera 700 à 800 milliards d’euros.
« L’important est que nous partagions une vision commune avec les Etats-Unis, à savoir la création de plusieurs fonds. Il y aura un fonds de construction pour l’Ukraine, une plateforme d’investissement souveraine pour l’Ukraine, un fonds de développement pour l’Ukraine et un fonds pour la croissance et les opportunités de l’Ukraine. Nous prévoyons de poursuivre le développement du fonds d’investissement pour la reconstruction américano-ukrainien », détaille Volodymyr Zelensky.
« Les Russes ont de nouveau attaqué des infrastructures gazières et énergétiques. Ils ont frappé des sites de production du groupe Naftogaz et une centrale de cogénération avec des drones Shahed », a fait savoir le directeur de Naftogaz.
« Les équipes d’urgence, les services techniques et toutes les unités concernées travaillent d’arrache-pied pour faire face aux conséquences de l’attaque et rétablir les installations », a-t-il ajouté. Il précise que ces attaques coïncident avec les baisses des températures en Ukraine.
A quelques heures de sa rencontre avec Donald Trump afin d’évoquer le « plan de paix » américain pour mettre fin à la guerre en Ukraine, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a rappelé sur X quelques conditions « essentielles ». Sa priorité est que les « garanties de sécurité » soient solides.
De plus, alors que les Américains souhaiteraient que les Ukrainiens organisent un référendum ou des élections, il affirme que cela est « impossible » dans le contexte actuel. « L’espace aérien doit être sûr et la sécurité assurée sur l’ensemble de notre territoire, au moins pendant toute la durée des élections ou d’un référendum. La présence d’observateurs est également primordiale », a plaidé le président ukrainien.
« L’Ukraine n’a pas déclenché cette guerre. C’est la Russie qui l’a déclenchée. L’Ukraine a soutenu la proposition de cessez-le-feu du président Trump. L’Ukraine a accepté de nombreux compromis, comme en témoignent nos projets d’accords et notre plan en 20 points. L’Ukraine est prête à tout pour mettre fin à cette guerre », a détaillé M. Zelensky avant d’ajouter : « Nous devons être fermes à la table des négociations. Pour cela, nous avons besoin du soutien du monde entier : de l’Europe et des États-Unis. Cela inclut des défenses aériennes – actuellement insuffisantes –, des armements – également insuffisants – et des financements. »
Le président américain, Donald Trump, et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, doivent se rencontrer dimanche en Floride, vers 15 heures (heure locale, soit 21 heures à Paris).
« Nous sommes actuellement en vol vers la Floride, aux États-Unis. En route, nous ferons une escale au Canada. J’aurai une réunion avec le premier ministre du Canada, [Mark] Carney. Ensemble, nous prévoyons de nous entretenir en ligne avec des dirigeants européens », a déclaré Volodymyr Zelensky un peu plus tôt dans la journée.
Avec Donald Trump, il doit évoquer la question sensible des territoires, dans le cadre des négociations visant à mettre fin à la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
Par Ariane Chemin, Guillaume Herbaut
Lors d’une discussion avec des journalistes à la veille de sa rencontre avec Donald Trump, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a réitéré les « lignes rouges » de l’Ukraine dans les négociations en cours.
Reconnaissant que la Russie a ses propres objectifs, et que les représentants américains ont proposé des compromis, Volodymyr Zelensky a toutefois rappelé l’importance des questions territoriales, et de la centrale nucléaire de Zaporijia, pour Kiev. « Vous connaissez ma position : juridiquement, nous ne reconnaîtrons rien, quelles que soient les conditions. S’il y a une mise à jour des approches, nous communiquerons bien sûr avec la population avant de prendre une décision », a-t-il déclaré, cité par Suspilne.
Outre ces questions, « il y a les garanties de sécurité, qui sont très importantes pour [les Ukrainiens] », a-t-il ajouté. « Il est essentiel que les garanties de sécurité soient solides et que nous soyons protégés. » Quant à la tenue d’élections, M. Zelensky a assuré que celles-ci « ne peuvent se faire dans les conditions dans lesquelles [les Ukrainiens vivent] aujourd’hui ».
Le média Ukraïnska Pravda a en effet retrouvé, en Israël, la trace de Timour Minditch, copropriétaire de la société de production de Volodymyr Zelensky, qui figurait parmi les individus ciblés dans une « opération à grande échelle visant à révéler la corruption dans le secteur énergétique » menée conjointement par le Bureau national anticorruption d’Ukraine (NABU) et le parquet anticorruption (SAP) en novembre.
Dans une vidéo publiée par Ukraïnska Pravda, l’homme d’affaires est revenu sur ces accusations depuis Herzliya, en Israël, où il a déménagé avec sa famille. M. Minditch y dénonce une attaque « médiatique » organisée contre lui, plus importante selon lui que l’affaire judiciaire.
« Les médias ont fait de moi un extrémiste et un coupable », a-t-il déclaré, sans réfuter directement les accusations portées contre lui par le NABU et le SAP. « Il y a des accusations, il y a une affaire. L’enquête est en cours. Ensuite, il y aura un procès », a-t-il simplement dit, refusant de commenter l’avancée de l’enquête.
Le NABU a mis au jour en novembre un « système criminel », orchestré selon les enquêteurs par ce proche du président, qui a permis de détourner environ 86 millions d’euros dans le secteur énergétique. Timour Minditch est notamment soupçonné d’avoir influencé des décisions de hauts responsables du gouvernement dont l’ex-ministre de la défense, Rustem Umerov.
Il aurait également des intérêts dans le secteur de l’énergie. Selon The Kyiv Independent, l’ancien ministre de l’énergie German Galushchenko est accusé d’avoir perçu des « avantages personnels » en échange du contrôle des flux financiers du secteur énergétique donné à M. Minditch. Volodymyr Zelensky avait alors introduit des sanctions contre son ancien associé d’affaires, considéré comme son ami proche.
Timour Minditch avait quitté l’Ukraine peu avant que n’éclate ce scandale. Auprès d’Ukraïnska Pravda, il a confirmé qu’il connaissait Rustem Umerov et German Galushchenko, mais a nié avoir donné des instructions à qui que ce soit.
« Aujourd’hui, on m’attribue un million de choses. Des choses dont je ne suis même pas responsable et dont je ne sais rien », a déclaré l’homme d’affaires. Quant à ses contacts avec Volodymyr Zelensky, il a assuré que leurs communications étaient « très rares » pendant sa présidence, et que les deux hommes ne communiquent désormais « plus du tout ».
Le directeur du bureau national anticorruption, nommé pour sept ans, ainsi que les autres membres du bureau, sont choisis grâce à un concours public, ouvert et transparent. Une commission de sélection, composée de trois membres nommés par le cabinet des ministres ukrainiens, ainsi que trois autres proposés par des organisations internationales partenaires − qui doivent tous avoir une « réputation irréprochable », des « qualités professionnelles et morales élevées », et au moins cinq ans d’expérience dans le domaine de l’application de la loi ou de la lutte contre la corruption − est chargée de nommer le directeur.
Le bureau compte aussi un conseil civil consultatif, qui permet de renforcer la transparence et le contrôle citoyen sur l’instance.
Les accusations de tentatives de déstabilisation du gouvernement que vous évoquez ont toutefois été portées par la présidence ukrainienne elle-même au cœur de l’été. En juillet, la présidence avait ainsi annoncé son intention de mettre fin à l’indépendance de deux organismes chargés de lutter contre la corruption − le parquet spécialisé dans la lutte contre la corruption (SAP) et le Bureau national anticorruption d’Ukraine (NABU) −, justifiant cette décision par la nécessité de les débarrasser de l’« influence russe » en leur sein. Une loi allant dans ce sens avait été adoptée par le Parlement, le 22 juillet, avant d’être promulguée par Volodymyr Zelensky.
Mais cette loi a suscité un tollé dans la société civile et les premières protestations de rue d’ampleur à Kiev depuis le début de l’offensive russe, en 2022. Elle a aussi provoqué de vives critiques de l’Union européenne, « profondément préoccupée » par ce qu’elle avait qualifié de « sérieux recul ».
La contestation s’était aussi exprimée sur les réseaux sociaux. « Une opinion répandue veut qu’il est impossible de critiquer le pouvoir pendant une guerre, car s’y glisse évidemment la main de l’ennemi (…). Mais tout a une limite, écrivait ainsi l’avocat et député de Kharkiv Ihor Tcherniak. L’Ukraine n’est pas la Russie (… ). Nous sommes des rebelles, pas des esclaves. »
Neuf jours plus tard, le 31 juillet, sous la pression de la rue et des partenaires européens de Kiev, le chef de l’Etat avait finalement décidé de restaurer l’autonomie des deux organismes en faisant voter une nouvelle loi.
La présidence a beau avoir rétropédalé, les ONG spécialisées dans la lutte anticorruption évoquent aujourd’hui encore une sourde campagne visant à mettre les deux agences sous pression et à décrédibiliser leur travail aux yeux de l’opinion publique.
Pas plus tard que vendredi, Oleksii Kuleba, vice-premier ministre chargé de la reconstruction de l’Ukraine, a annoncé que des drones russes avaient endommagé trois navires au cours de la nuit dans des ports des régions d’Odessa et de Mykolaïv, dans le sud de l’Ukraine. Mercredi, des frappes de l’armée russe sur le port d’Odessa ont également provoqué une pollution à l’huile de tournesol sur la côte de la mer Noire.
Par ailleurs, Togrul Ismayil, le chef du département de science politique et relations internationales de l’université Kahramanmaras Sutçu Imam, cité par l’agence de presse turque Anadolu, expliquait la semaine dernière que « les attaques de navires, l’activité des drones et les violations de l’espace aérien » avaient « récemment augmenté en mer Noire », signalant « un nouveau seuil de rupture dans l’architecture de sécurité de la région ». Selon le professeur, « avec la guerre russo-ukrainienne, la mer Noire a cessé d’être seulement l’arrière-plan logistique du conflit pour devenir l’un des centres directs de la rivalité sécuritaire ». Le 2 décembre, le président, Recep Tayyip Erdogan, a, lui-même, dénoncé une « escalade inquiétante », estimant que « le conflit entre la Russie et l’Ukraine [avait] clairement atteint une dimension où il menace la sécurité de la navigation en mer Noire ».
Le Bureau national anticorruption d’Ukraine (NABU) a accusé, samedi, plusieurs députés d’avoir accepté des pots-de-vin en échange de leur vote au Parlement et tenté de perquisitionner des bureaux gouvernementaux à Kiev, un nouveau scandale révélé juste après le départ du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, pour le continent américain.
Le NABU a précisé sur Telegram avoir « mis au jour un groupe criminel organisé comprenant des membres actuels du Parlement » qui « recevaient systématiquement des avantages illégaux pour voter à la Rada ». Des enquêteurs ont tenté de perquisitionner des locaux de comités parlementaires à Kiev mais en ont été empêchés par les forces de sécurité, a précisé cette instance.
Les forces russes ont attaqué l’Ukraine dans la nuit de vendredi à samedi avec 519 drones d’attaque de type Shahed et Guerbera lancés des régions de Koursk, d’Oriol, de Millerovo, de Chatalovo, de Primorsko-Akhtarsk, de Hvardiïske (Crimée) ; dix missiles Iskander/Kh-47M2 lancés des régions de Riazan et de Briansk ; 7 missiles de croisière Iskander-K/Kalibr lancés de la région de Rostov et des eaux de la mer Noire ; 21 missiles de croisière Kh-101 lancés de l’oblast de Vologda ; deux missiles de croisière Kh-22 lancés des eaux de la mer Noire, a déclaré l’armée de l’air ukrainienne, samedi midi.
Cette dernière affirme avoir abattu ou neutralisé 503 cibles : 474 drones, 6 missiles balistiques/aérobalistiques Iskander-M/Kh-47M2 Kinjal ; 4 missiles de croisière Iskander-K/Kalibr et 19 missiles de croisière Kh-101. « Des impacts de dix missiles et de 25 drones d’attaque ont été enregistrés sur trente sites », précise-t-elle.
« A l’heure actuelle, on dénombre un mort et plus de 20 blessés dans la capitale. Dans l’oblast, une douzaine d’infrastructures civiles ont été touchées. Une personne a également été tuée à Bila Tserkva », a fait savoir samedi Ihor Klymenko, le ministre de l’intérieur ukrainien par intérim. Le précédent bilan rapporté un peu plus tôt par Vitali Klitschko, le maire de Kiev, faisait état d’un mort et de 28 blessés, dont 13 hospitalisés. « A Kiev, plus de 10 bâtiments résidentiels ont été endommagés dans différents quartiers de la ville », a précisé Ihor Klymenko.
« Nous sommes actuellement en vol vers la Floride, aux Etats-Unis. En route, nous ferons une escale au Canada. J’aurai une réunion avec le premier ministre du Canada, [Mark] Carney. Ensemble, nous prévoyons de nous entretenir en ligne avec des dirigeants européens », a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, samedi, lors d’un dialogue avec des journalistes par application de messagerie pendant son vol vers les Etats-Unis, où il doit rencontrer le président des Etats-Unis, Donald Trump, dimanche.
Deux chercheurs américains, s’appuyant sur des images satellites de la société Planet Labs, ont conclu que la Russie déploie vraisemblablement ses nouveaux missiles balistiques hypersoniques Orechnik sur une ancienne base aérienne située dans l’est de la Biélorussie, près de la ville de Krichev, a rapporté Reuters.
Les chercheurs Jeffrey Lewis, de l’Institut d’études internationales de Middlebury, en Californie, et Decker Eveleth, de l’organisation de recherche et d’analyse CNA en Virginie, ont déclaré que l’analyse des images révélait un projet de construction « mené à la hâte, qui avait débuté entre le 4 et le 12 août, et présentait des caractéristiques compatibles avec celles d’une base de missiles stratégiques russe ». Le Monde n’est pas en mesurer de vérifier cette information.
Le 18 décembre, le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, avait annoncé que le missile balistique à capacité nucléaire russe Orechnik avait été déployé en Biélorussie. En août, son homologue russe, Vladimir Poutine, avait annoncé que Moscou avait lancé la production en série de ce missile de dernière génération pouvant porter une charge nucléaire, et avait affirmé que Moscou pourrait le déployer en 2025 en Biélorussie.
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