Selon le président ukrainien, l’attaque, toujours en cours, menée par « près de 500 drones ainsi que 40 missiles », a détruit des habitations civiles dans certains quartiers de la capitale et de la région. Au moins une personne a été tuée et treize blessées, selon les autorités locales.
« Dans la capitale, 28 personnes sont déjà touchées. Treize d’entre elles ont été hospitalisées », a déclaré samedi Vitali Klitschko, le maire de Kiev, ajoutant que « 2 600 immeubles d’habitation, 187 crèches, 138 écoles et 22 établissements sociaux » étaient privés de chauffage.
Depuis cette nuit, « près de 500 drones, un nombre important de [drones de type Shahed], ainsi que 40 missiles, notamment des Kinjal, ont été lancés », a annoncé le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, samedi matin sur Telegram, soulignant que l’attaque russe était toujours en cours.
Des habitations ont été touchées et endommagées et dans certains quartiers de la capitale et de l’oblast, l’électricité et le chauffage sont coupés, a-t-il expliqué, précisant que les pompiers s’efforçaient d’éteindre les incendies.
« C’est là l’attitude réelle de [Vladimir] Poutine et de son entourage. Ils ne veulent pas mettre fin à la guerre et essaient de saisir toutes les occasions pour causer encore plus de souffrances à l’Ukraine et accroître leur pression sur les autres pays du monde », estime le chef de l’Etat ukrainien. « Cela signifie que la pression exercée en réponse est insuffisante », a-t-il commenté. « Seule une réponse vraiment forte peut être apportée à cette activité néfaste. Les Etats-Unis en ont la possibilité, l’Europe en a la possibilité, beaucoup de nos partenaires en ont la possibilité. Le principal est d’en profiter », a-t-il dit encore.
« Nous ne réduirons pas notre activité diplomatique », a assuré Volodymyr Zelensky, tout en estimant que « la diplomatie est vaine sans sécurité ». « La sécurité doit être assurée par les puissances mondiales, et nous en parlerons notamment aujourd’hui et demain [samedi et dimanche] avec les dirigeants européens, le premier ministre du Canada et le président des Etats-Unis. »
Le Corps des volontaires russes (RDK), une unité composée de citoyens russes qui combattent aux côtés de l’Ukraine, a annoncé, sur sa chaîne Telegram, la mort de son chef, Denis Kapoustine, tué dans la nuit de vendredi à samedi dans l’oblast de Zaporijia à la suite d’une attaque par un drone FPV (first-person view). Denis Kapoustine, alias « Nikitine » – « WhiteRex », de son nom de guerre –, était une figure du milieu hooligan et des mouvances néonazies de Russie et d’Allemagne, où il a longtemps vécu avant de rejoindre l’Ukraine et de devenir proche du régiment Azov.
Selon l’agence de presse russe TASS, Denis Kapoustine avait été condamné par contumace à la prison à vie pour avoir organisé une attaque dans l’oblast de Briansk et pour plusieurs autres crimes. L’agence RIA Novosti rapporte que, à l’été 2022, il aurait organisé une tentative d’attentat à la bombe contre une installation énergétique dans la région de Volgograd et, en 2023, une tentative d’assassinat déjouée contre Konstantin Malofeev, fondateur de la chaîne de télévision Tsargrad.
Dans le raïon de Bila Tserkva (🚩), subdivision de l’oblast de Kiev, une femme née en 1978 a été tuée lors de l’attaque nocturne russe, a annoncé samedi Mykola Kalachnyk, le chef de l’administration militaire de l’oblast de Kiev. Le nombre de blessés est passé à 11 personnes, dont deux enfants, a précisé Tymour Tkatchenko, le chef de l’administration militaire de la ville.
Selon le service d’Etat d’urgence ukrainien, l’armée russe a frappé « tout au long de la nuit » des sites industriels et résidentiels de l’oblast de Kiev. « Les raïons de Vychhorod (🚩), Boryspil (🚩), Bila Tserkva (🚩), Boutcha (🚩) et Oboukhiv (🚩) ont été pris pour cible », précise le communiqué.
« On dénombre actuellement huit blessés, dont un enfant de 16 ans. L’attaque se poursuit. Des cibles aériennes approchent de Kiev », a précisé Tymour Tkatchenko, chef de l’administration militaire de la ville de Kiev.
Sur la rive gauche de Kiev, des coupures d’électricité d’urgence ont été mises en place, a prévenu, samedi matin, l’opérateur énergétique privé ukrainien, DTEK.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, doit rencontrer, dimanche en Floride, Donald Trump pour évoquer la question sensible des territoires, dans le cadre des négociations visant à mettre fin à la guerre, sans succès concret pour l’instant.
Les pourparlers en vue du règlement du conflit se sont accélérés ces dernières semaines, à la suite de la présentation d’un plan dévoilé par Donald Trump. Alors que ce document était considéré initialement par Kiev et les Européens comme trop favorable à Moscou, Volodymyr Zelensky a révélé cette semaine les détails d’une nouvelle mouture, retravaillée mais critiquée par Moscou. Cette version prévoit le gel de l’actuelle ligne de front sans offrir de solution immédiate concernant les revendications territoriales de la Russie, qui occupe plus de 19 % de l’Ukraine.
Au moins cinq personnes ont été blessées dans l’attaque de cette nuit à Kiev, dont quatre ont été hospitalisées, a annoncé, samedi matin, le maire de la capitale, Vitali Klitschko, sur Telegram. « Plusieurs maisons et un immeuble de 24 étages ont été incendiés dans le raïon Darnytsky », a-t-il précisé.
« Des explosions dans la capitale. La défense anti-aérienne est en action » a écrit, dans la nuit, le maire de Kiev, Vitali Klitschko, sur Telegram.
De fortes explosions ont retenti dans la capitale ukrainienne, a confirmé une journaliste de l’Agence France-Presse.
« Restez à l’abri s’il vous plaît ! L’ennemi attaque la capitale », a déclaré de son côté le chef de l’administration militaire de Kiev, Tymour Tkatchenko.
L’armée de l’air ukrainienne a évoqué sur ses réseaux sociaux des mouvements de drones et missiles sur plusieurs régions ukrainiennes, dont la capitale. A 1 h 50 (0 h 50, heure de Paris), l’ensemble du territoire était concerné par des alertes aériennes, selon la carte des autorités.
Alors que le président ukrainien et son homologue américain doivent se rencontrer dimanche en Floride pour discuter des efforts à mener pour mettre fin à l’invasion russe, Donald Trump a réagi à cette rencontre auprès du site Politico. « Il n’aura rien sans mon accord », a-t-il déclaré au sujet du président ukrainien, avant d’ajouter : « Alors on verra bien ce qu’il obtient. »
« Je pense que ça va bien se passer avec lui [Volodymyr Zelensky]. Je pense que ça va bien se passer avec [Vladimir] Poutine », a déclaré Donald Trump, ajoutant qu’il s’apprêtait à échanger prochainement avec le dirigeant russe, « autant de fois que je le souhaiterai ».
« Beaucoup de choses pourraient se décider avant la nouvelle année », a pour sa part déclaré le président ukrainien, sans plus de précisions.
A ce sujet, je vous renvoie vers le site ukrainien deepstatemap.live qui suit quotidiennement l’évolution du front. Voici la situation telle que présentée par le site vendredi soir à Myrnohrad alors que les troupes russes continuent, en effet, à grignoter du terrain dans la zone.
Selon le site, les forces armées russes sont très proches des frontières de la ville, elles auraient même pénétré dans une petite partie de celle-ci. La ville reste toutefois une « zone grise », l’armée ukrainienne se défendant des assauts russes.
Sur X, le président ukrainien dit s’être entretenu avec le chancelier allemand, Friedrich Merz. « Nous coordonnons nos positions et tous les Européens doivent s’accorder sur la nécessité de défendre notre mode de vie européen, l’indépendance de nos Etats et la paix en Europe. La paix est indispensable », a-t-il écrit.
« Nous avons discuté avec Friedrich [Merz] des préparatifs de la rencontre avec le président Trump. Je l’ai informé de notre travail avec les envoyés américains ; nous nous souvenons tous du format de la réunion de Berlin et de la productivité qui y a été atteinte. C’est précisément ainsi que nous continuons de travailler. Nous sommes convenus de poursuivre notre action conjointe avec les Européens », a ajouté Volodymyr Zelensky.
Merci pour vos mots et joyeux Noël également ! C’est tout sauf une question naïve. Plus de trois ans après le lancement de son offensive en Ukraine, le président russe cherche à attirer de nouveaux « volontaires » pour combattre sur le front. Et pour cela, les autorités russes promettent des soldes mirobolantes, des avantages sociaux alléchants, des primes importantes, à grand renfort de campagnes de propagande diffusées dans les rues, au sein des universités, sur les réseaux sociaux, ou à la télévision, comme nous l’écrivions dans cet article.
Ainsi, Vladimir Poutine a décidé, en juillet 2024, de doubler la solde mensuelle des contractuels, passée de 195 000 roubles à 400 000 roubles (un peu moins de 4 000 euros) somme que les régions sont censées abonder. Soit dix fois plus que le salaire moyen.
A ce pactole s’ajoute une prime forfaitaire de 1,2 million de roubles versée à l’engagement. Non imposables, ces revenus sont assortis de privilèges offerts aux combattants et à leurs familles, entre autres des crédits immobiliers à taux préférentiels, un accès aux plus prestigieuses universités du pays sans examen d’entrée, une retraite confortable, ainsi qu’un statut social.
Du côté ukrainien, selon Les Echos : un soldat sur le front gagne actuellement l’équivalent de 3 000 euros par mois. Ce montant est également détaillé par The New Voice of Ukraine, qui évoque un chiffre un peu en deçà. Le site rapporte que tous les militaires des forces armées reçoivent un salaire mensuel de base qui, pour 2025, est d’environ 20 000 hryvnias par mois (soit environ 400 euros) comme minimum légal. Ceux qui servent dans des zones de combat reçoivent des primes significatives, souvent entre 30 000 et 100 000 hryvnias par mois selon la nature de leur tâche et leur exposition directe au combat – ce qui donne un montant compris entre 1 800 et 2 400 euros par mois. Les montants varient toutefois selon les primes de combat, le grade, etc.
Merci pour votre message. Nous essayons de vous donner les informations dès que nous les avons et dès qu’elles sont vérifiées. En effet, l’armée ukrainienne avait annoncé le 12 décembre, avoir réussi une contre-attaque éclair à Koupiansk (oblast de Kharkiv), une ville que le chef d’état-major des forces armées russes avait déclaré conquise par la Russie quelques jours auparavant.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet, je vous invite à lire l’article ci-dessous qui devrait vous éclairer !
Près de quatre ans après sa prise par les forces russes, Marioupol est devenue le théâtre d’une mise en scène soigneusement contrôlée du Kremlin, visant à présenter l’occupation d’une partie de l’Ukraine sous un jour favorable. Malgré une reconstruction visible, souvent décrite comme une façade, les rues restent marquées par une forte présence de l’armée russe, tandis que les autorités s’emploient à effacer les traces des crimes commis lors du siège, au cours duquel près de la moitié de la population avait fui.
« C’est de notre travail et de la volonté politique de l’autre partie que dépendra notre capacité à faire le dernier effort et à parvenir à un accord. Surtout dans un contexte où Kiev et ses sponsors, notamment au sein de l’Union européenne, qui ne sont pas favorables à un accord, ont redoublé d’efforts pour le torpiller », a déclaré à la télévision Sergueï Riabkov.
Sur X, le président ukrainien dit avoir parlé avec le président finlandais, Alexander Stubb, à propos des efforts à mener afin de mettre un terme à l’invasion russe.
« Ici, en Ukraine, nous préparons actuellement les réunions et les négociations aux Etats-Unis, et à ce jour, nos équipes – ukrainienne et américaine – ont réalisé des progrès significatifs. Des avancées importantes ont été accomplies dans la rédaction des garanties de sécurité nécessaires, du plan de relance et de développement économique, ainsi que du document cadre en 20 points », écrit Volodymyr Zelensky.
« Nous mettons tout en œuvre pour obtenir des résultats, et c’est précisément notre approche : un succès partagé est indispensable pour l’Ukraine et toute l’Europe, pour les Etats-Unis et le président Trump, pour tous nos partenaires à travers le monde et pour la paix mondiale », conclut le chef de l’Etat en rappelant que lui et son homologue finlandais « travaillent à plein régime pour protéger des vies et faire progresser la diplomatie ».
Les principaux combats ont eu lieu en direction de Lyman (📍), dans l’est de l’Ukraine, où l’armée russe a lancé 27 attaques, tandis que huit combats étaient toujours en cours à 16 heures.
Dans la direction de Kostiantynivka (📍), ce sont 18 combats qui ont été recensés tandis que six affrontements se poursuivent. Dans le secteur de Pokrovsk (📍), la situation reste tendue alors que 20 attaques ont été lancées par l’armée russe, affirme la même source.
Dans l’oblast de Kharkiv, 14 attaques (📍) ont été recensées, tandis que six combats étaient toujours en cours en milieu d’après-midi.
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