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EN DIRECT, guerre en Ukraine : les accusations russes d’une attaque sur une résidence de Poutine sont « fausses », répète Zelensky, ajoutant que ses alliés peuvent le « vérifier »
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EN DIRECT, guerre en Ukraine : les accusations russes d’une attaque sur une résidence de Poutine sont « fausses », répète Zelensky, ajoutant que ses alliés peuvent le « vérifier »

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about 3 hours ago
Edited ByGlobal AI News Editorial Team
Reviewed BySenior Editor
Published
Dec 30, 2025

Moscou a maintenu sa version, mardi, sans avancer de preuves, mais en affirmant que sa « position de négociation » va se « durcir ». « Ils avaient seulement besoin de créer une excuse fausse pour que la Russie rejette les efforts de paix », a réagi la diplomatie ukrainienne.

Lors de son briefing quotidien mardi, auquel a participé l’Agence France-Presse, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, n’a pas fourni de preuve, assurant que les drones avaient tous été abattus et qu’il faudrait de ce fait s’adresser au ministère de la défense russe concernant la présence d’éventuels débris.

« Les conséquences [de cette attaque] se traduiront par un durcissement de la position de négociation de la Fédération de Russie », a-t-il prévenu. « Quant à une réaction militaire, nous savons comment et avec quoi répondre », a-t-il ajouté.

A la suite de l’accusation de Moscou selon laquelle une attaque de drones ukrainiens a visé une résidence du président russe, Vladimir Poutine, « notre équipe de négociateurs a pris contact avec l’équipe américaine, ils ont examiné les détails et nous avons su que c’était faux. Et, bien sûr, nos partenaires peuvent toujours vérifier grâce à leurs capacités techniques que c’est faux », a dit Volodymyr Zelensky mardi, lors d’une conférence en ligne avec des journalistes.

Plus tôt dans la journée, son ministre des affaires étrangères, Andrii Sybiha, a souligné que Moscou n’avait « toujours pas fourni de preuves plausibles ».

Selon le journal Ukraïnska Pravda, Volodymyr Zelensky a déclaré qu’un nouveau chef de cabinet avait été désigné et que des remaniements à la direction des administrations régionales étaient prévus pour le début de l’année 2026.

Le président ukrainien a fait cette annonce mardi lors d’une conférence de presse en ligne, en précisant que le nom du futur chef du bureau serait communiqué ultérieurement.

« La poursuite et l’intensification des frappes russes sont en soi un acte de défi contre l’agenda de paix du président [Donald] Trump », a déclaré mardi l’entourage du président français, Emmanuel Macron.

« Il n’existe aucune preuve solide qui vienne corroborer les graves accusations des autorités russes, y compris après recoupement des informations avec nos partenaires », a-t-on relevé dans l’entourage présidentiel. « Les autorités russes elles-mêmes disent tout et son contraire sur ce qui s’est réellement produit », a-t-on ajouté de même source.

Une nouvelle réunion de la « coalition des volontaires » pour l’Ukraine se tiendra en ‍France le 6 janvier, a ​déclaré mardi sur Telegram Volodymyr Zelensky. Il a ajouté qu’avant cela les conseillers à la sécurité nationale se réuniraient en Ukraine le ⁠3 janvier.

Ces réunions auront pour but de « passer en revue tous les documents, tous les travaux préparatoires et les points supplémentaires », a encore précisé M. Zelensky lors d’une conférence en ligne avec des journalistes.

Après la rencontre en France, « des réunions de conseillers auront également lieu le 7 janvier afin d’affiner les détails », avant la préparation d’une nouvelle réunion « entre les dirigeants européens et américains », a ajouté le dirigeant ukrainien.

« Je suis reconnaissant à l’équipe du président Trump pour sa disponibilité à participer à tous ​les formats efficaces. Nous ne perdons pas une ‍minute », a également déclaré le président ukrainien.

A la suite des autorités de l’oblast de Tchernihiv, qui ont ordonné l’évacuation de 14 villages dans la matinée, celles de l’oblast de Dnipropetrovsk, dans l’est de l’Ukraine, ont également donné un ordre d’évacuation, obligatoire, de 45 localités dans le district de Synelnykove (🚩), en raison du risque induit par les frappes russes.

« La communauté est actuellement classée zone de combat active et le fait de rester sur son territoire représente une menace pour la santé et la vie des citoyens », précisent les autorités locales dans un post sur Facebook.

Alors que le Kremlin a annoncé que la supposée « attaque contre la résidence de Vladimir Poutine » entraînerait un « durcissement » de la position russe dans les négociations, la diplomatie ukrainienne a de nouveau dénoncé un coup monté.

« C’est précisément pour cette raison que les Russes ont inventé de fausses informations sur l’attaque contre la résidence. Ils avaient seulement besoin de créer une excuse fausse (et plutôt maladroite) pour que la Russie rejette les efforts de paix qui se sont récemment accélérés grâce au travail actif de l’Ukraine et des Etats-Unis », a déclaré Heorhii Tykhyi, porte-parole du ministère des affaires étrangères ukrainien, sur X.

Le président russe, Vladimir Poutine, a signé un décret rendant possible l’envoi de réservistes russes à des « rassemblements spéciaux » en 2026, pour « assurer laprotection des installations critiques et autres installations vitales ». Ces dernières doivent encore être définies par Moscou.

A la fin d’octobre, le chef du comité de défense de la Douma, Andreï Kartapolov, avait précisé que, dans un tel cas de figure, les réservistes ne seraient pas nécessairement basés dans leur région, mais que celle-ci serait préférée. Selon le quotidien russe Kommersant, ils seraient principalement mobilisés pour lutter contre les drones ukrainiens, et pour défendre les installations énergétiques, de transport et les raffineries.

Les réservistes auxquels M. Poutine autorise le recours sont des personnes ayant servi par le passé dans l’armée ou dans d’autres structures chargées de la sécurité et qui ont conclu un contrat pour être ensuite incorporées dans la réserve.

La Russie avait mobilisé en septembre 2022 environ 300 000 réservistes pour combattre en Ukraine, quelques mois après le début de son assaut contre ce pays, à un moment où ses troupes étaient en difficulté. Aucune mobilisation générale n’a toutefois été décrétée depuis le début de la guerre, l’armée russe attirant des volontaires en leur promettant des rémunérations élevées et des avantages sociaux.

Une personne a été blessée, et des entrepôts d’entreprises civiles ainsi qu’un navire battant pavillon du Panama ont été endommagés mardi par des ⁠drones russes dans les ‍ports de l’oblast d’Odessa, dans le sud de l’Ukraine, a annoncé le vice-premier ministre ukrainien chargé de la reconstruction, Oleksii Kuleba, qui fait état de dommages dans les ports de Pivdenny et de Tchornomorsk.

« C’est une nouvelle attaque délibérée de la Russie contre l’infrastructure portuaire civile, dénonce M. Kuleba. L’ennemi tente de perturber la logistique et de compliquer la navigation. »

Les images, les sons et les odeurs du front pèsent lourdement sur la santé mentale des centaines de médecins de combat ukrainiens.

« On se souvient de chacun d’entre eux, ceux avec qui on a été blessé, ceux qui se sont enrôlés en même temps et ceux qu’on n’oubliera jamais », raconte à l’Agence France-Presse Roman Zukh, un soignant militaire ukrainien de 37 ans.

A plus de 1 000 kilomètres du champ de bataille, au cours d’une retraite de dix jours organisée dans des chalets en bois dans les Carpates, le programme RePower propose aux soignants revenus du front des cours de poterie, des randonnées et même des ateliers de confection de sushis. Pour certains, le soulagement est immédiat.

Dans l’oblast de Tchernihiv, dans le nord de l’Ukraine, la zone frontalière de la Russie est « soumise à des bombardements quotidiens », rapporte le chef de l’administration de la région, Viatcheslav Tchaouss. Mais, en dépit de cette menace, « 300 personnes y vivent encore », précise-t-il. Mardi, le conseil de défense régional a donc émis un ordre d’évacuation aux habitants de 14 villages frontaliers, dans les communautés de Novhorod-Siversky, Semenivska, Snovska and Gorodnyanska, annonce-t-il.

Au cours de l’année, « un peu plus de 1 400 habitants ont déjà quitté la zone frontalière, précise M. Tchaouss. La réinstallation des personnes évacuées est une condition obligatoire. Des lieux de résidence temporaire sont garantis. Nous devons achever l’évacuation dans un délai de trente jours. ».

Plusieurs dirigeants européens s’entretenaient mardi matin sur la situation en Ukraine, ont annoncé leurs équipes. Parmi les participants : le premier ministre polonais, Donald Tusk, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Leurs équipes n’ont pas donné davantage de précisions sur l’objet de cet appel, organisé à 11 heures (heure de Paris).

Cet entretien, qui survient au lendemain de l’accusation par Moscou d’une attaque ukrainienne contre la résidence de Vladimir Poutine, s’inscrit dans la suite des intenses tractations diplomatiques en cours depuis novembre pour tenter de mettre fin au conflit. Nous vous tiendrons au courant quand nous recevrons plus d’informations sur la teneur de ces discussions.

Le missile balistique à capacité nucléaire russe « Orechnik », déployé en Biélorussie depuis la mi-décembre, prend son service de combat, a annoncé mardi le ministère de la défense russe, alors qu’une cérémonie a été organisée pour marquer l’occasion.

En août, le président russe, Vladimir Poutine, avait annoncé que Moscou avait lancé la production en série de ce missile de dernière génération pouvant porter une charge nucléaire, et affirmé que Moscou pourrait le déployer en 2025 en Biélorussie.

En novembre 2024, la Russie avait utilisé pour la première fois l’« Orechnik », sans charge nucléaire, pour frapper une usine militaire dans la ville de Dnipro, dans le centre de l’Ukraine.

« Près d’une journée s’est écoulée et la Russie n’a toujours pas fourni de preuves plausibles à l’appui de ses accusations selon lesquelles l’Ukraine aurait attaqué la résidence de Poutine » dans la région de Novgorod, a affirmé mardi le ministre des affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha, sur X, assurant : « Aucune attaque de ce type n’a eu lieu. »

« La Russie a depuis longtemps l’habitude des fausses allégations, c’est sa tactique préférée », ajoute-t-il, précisant qu’elle « accuse aussi souvent les autres de ce qu’elle prévoit elle-même de faire ».

Le chef de la diplomatie ukrainienne appelle la communauté internationale à « agir de manière responsable et à s’abstenir de réagir à des déclarations non vérifiées », insistant sur le fait que « cela nuit au processus de paix constructif qui a progressé ces derniers temps ».

Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, est revenu lors de son point presse quotidien sur l’attaque de drones contre la résidence de Vladimir Poutine dont Moscou accuse Kiev, qui dément. Selon lui, cette attaque va avoir des conséquences diplomatiques, et « durcir la position de négociation de la Russie ».

Il n’a pas fourni de preuve aux accusations de Moscou, précisant que tous les drones avaient été détruits par la défense aérienne et renvoyant vers le ministère de la défense sur la présence d’éventuels débris.

« Les militaires savent comment, avec quoi et quand répondre aux tentatives de Kiev d’attaquer la résidence de [Vladimir] Poutine », a-t-il aussi promis, qualifiant d’« insensé » le déni de cette attaque par l’Ukraine et certains médias occidentaux.

Alors que Moscou n’a pas précisé si Vladimir Poutine se trouvait dans sa résidence au moment de l’attaque présumée, M. Peskov a fait savoir que sa localisation d’alors n’était « pas un motif de discussion publique dans les conditions actuelles ».

Le président russe et son homologue américain, Donald Trump, maintiennent un « dialogue confidentiel » que de tels actes « ne sont pas susceptibles de perturber », a-t-il également fait savoir.

Quand l’Ukraine attaque la Russie, il y a en général « des preuves vérifiables en source libre », précise l’institut : « des images, souvent géolocalisées, d’opérations de défense aérienne, d’explosions, d’incendies ou de panaches de fumée près des objets visés ; des déclarations des autorités russes locales et régionales (…) ; des rapports provenant de sources locales ; et des médias faisant état d’incendies ou de dommages causés à ces objets ».

Mais l’ISW n’a trouvé « aucune image ni rapport de ce type » qui corroborerait l’affirmation du ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, quant à cette frappe présumée. Or ces images existaient lors des dernières frappes ukrainiennes contre des cibles militaires dans l’oblast de Novgorod.

Par ailleurs, le média d’opposition russe Sota rapporte que les résidents de Valdaï « n’ont pas entendu d’opérations de défense antiaérienne pendant la nuit », alors que celles-ci auraient dû être activées pour abattre jusqu’à 91 drones ukrainiens. De plus, selon la même source, des drones lancés à partir de la frontière nord de l’Ukraine auraient dû traverser un espace aérien russe « fortement protégé » par de multiples installations de missiles stratégiques, des unités de défense aérienne, d’aviation militaire, ainsi que par d’autres moyens. L’Ukraine n’aurait donc pu atteindre la résidence de Vladimir Poutine que par « un miracle ou une négligence délibérée de l’armée russe », conclut-il.

« Le Kremlin pourrait avoir l’intention d’utiliser cette frappe présumée pour justifier son rejet de toute proposition de paix issue des récentes discussions bilatérales entre les Etats-Unis et l’Ukraine et multilatérales entre les Etats-Unis, l’Ukraine et l’Europe », analyse l’ISW.

Interrogé sur Fox News lundi soir, au lendemain de sa rencontre avec Donald Trump en Floride, Volodymyr Zelensky est revenu sur plusieurs points d’attention dans les négociations en cours, notamment la question des territoires, une question « difficile » sur laquelle les Etats-Unis essayent, selon lui, de trouver un compromis satisfaisant l’Ukraine comme la Russie.

« On ne peut pas juste se retirer de nos territoires, d’abord parce qu’on ne peut pas selon notre loi, mais aussi parce que 300 000 personnes vivent [dans les oblasts inclus dans les négociations], et on ne peut pas les perdre, et il y a aussi notre armée là bas », a détaillé le président ukrainien, précisant qu’un référendum auprès du peuple ukrainien serait nécessaire sur les questions de territoire.

Au sujet du Donbass, « nous avons proposé un compromis », ajoute-t-il, dans la forme d’une « zone économique libre ». Mais « si l’Ukraine se retire sur un certain nombre de kilomètres, la Russie devra elle aussi reculer d’un certain nombre [de kilomètres] », précise-t-il.

Quant à la volonté du président russe de trouver un compromis, Volodymyr Zelensky est clair : « Je n’ai pas confiance en Vladimir Poutine. » « Je pense que son but, c’est d’occuper tout notre territoire, tout notre pays. Et je veux vraiment entendre qu’il ne reviendra pas [si un accord est signé] », ajoute-t-il.

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