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ReportageLa mobilisation du monde agricole s’est amplifiée, jeudi 18 décembre en France, attisée par la crise de la dermatose bovine. Des convois sont montés dans la capitale européenne, pour protester également contre l’accord UE-Mercosur, des modifications de la politique agricole commune ou une nouvelle taxe sur les engrais.
Ce n’est qu’un répit. Jeudi 18 décembre au soir, Ursula von der Leyen a informé les dirigeants des 27 pays de l’Union européenne (UE), réunis à Bruxelles, du report à janvier de la signature de l’accord de libre-échange entre l’UE et des pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay). La présidente de la Commission européenne espérait signer ce traité samedi, lors du sommet du Mercosur, au Brésil. Il lui fallait auparavant décrocher l’aval d’une majorité qualifiée d’Etats membres. Ce qu’elle n’a pas obtenu, en raison de l’opposition de la France et de l’Italie. Quelques heures plus tôt, la présidente du conseil italien, Giorgia Meloni, avait insisté auprès du président brésilien pour qu’il soutienne l’option du report de la signature.
Les agriculteurs auraient-ils défilé avec la même colère, quelques heures plus tôt, s’ils avaient été informés de ce report ? Sans doute, car le Mercosur n’est pas la seule raison pour laquelle des milliers d’entre eux ont manifesté à Bruxelles, ainsi que dans de nombreuses régions françaises, où les abattages de troupeaux contaminés par la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) cristallisent les mécontentements.
Les autorités belges craignaient la manifestation organisée à Bruxelles par la Copa-Cogeca, le groupe de pression qui se veut « la voix des agriculteurs » de l’UE. De fait, le périmètre habituellement interdit autour du quartier européen lors des réunions des chefs d’Etat et de gouvernement avait été très élargi, le centre de capitale était inaccessible en voiture et des centaines de policiers, y compris des membres des unités antiémeute, avaient été mobilisés. Les forces de l’ordre ne seront finalement intervenues qu’en toute fin d’une manifestation jusque-là paisible, qui a rassemblé 10 000 personnes selon les organisateurs, 7 300 selon la police.
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