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Le ton est glacial, le propos habituel. Depuis Moscou, mercredi 17 décembre, Vladimir Poutine ressasse, devant un parterre de militaires, ses vieilles rancœurs à l’égard des Européens, ce peuple « prétendument civilisé », dit-il, qu’il assimile à des « petits cochons » assoiffés de revanche. Le souvenir traumatique, pour le maître du Kremlin, de l’effondrement de l’Union soviétique flotte dans l’atmosphère pour justifier, une fois de plus, la guerre d’agression que mène, depuis février 2022, la Russie en Ukraine, un Etat qui n’existe pas selon la propagande de Moscou.
Les buts de guerre, à savoir s’emparer de quatre oblasts ukrainiens de l’est et du sud (Donetsk, Louhansk, Zaporijia et Kherson) et de la Crimée annexée en 2014, seront atteints, prévient-il, sous-entendant que la guerre va durer. « Nous préférons la diplomatie, mais si l’Occident refuse, nous libérerons nos terres militairement », lance l’ex-officier du KGB, saluant « les premiers progrès de notre dialogue avec la nouvelle administration américaine ».
Moscou poursuit son entreprise de fracturation de l’Alliance transatlantique, flattant les Etats-Unis de Donald Trump et attaquant le Vieux Continent, solidaire de Kiev. Nul geste d’apaisement n’est perceptible chez Vladimir Poutine, enragé à l’idée que les Européens parviennent, jeudi 18 décembre à Bruxelles, à surmonter leurs divergences afin de financer un vaste plan de soutien à Kiev, en le gageant sur les avoirs russes gelés depuis le début de l’invasion. La trêve de Noël, suggérée l’avant-veille par le chancelier allemand, Friedrich Merz, appelant la Russie à faire valoir « un peu d’humanité », prend des allures chimériques. Comme la paix dont rêve Donald Trump ?
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