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Dans la baie de Sydney, l’opéra s’est illuminé dans la nuit de lundi 15 à mardi 16 décembre, affichant sur un fond blanc des bougies formant une ménorah, le chandelier à sept branches emblématique du judaïsme. Un signe de résilience et de solidarité avec la communauté juive locale, prise pour cible sur la plage de Bondi, dans l’est de la métropole, alors qu’elle célébrait le premier jour de la fête de Hanoukka, dimanche. Au surlendemain de la fusillade, qui a fait 15 victimes, le profil et le parcours des assaillants émergent petit à petit, sans éclaircir toutes les zones d’ombre.
« Les premiers éléments indiquent qu’il s’agirait d’une attaque terroriste inspirée par l’Etat islamique (…). Rien ne permet à ce stade de penser que d’autres personnes aient été impliquées dans cette attaque, mais nous appelons à la prudence, cette appréciation pouvant évoluer à mesure que l’enquête progresse », a déclaré, mardi, la commissaire de la police fédérale australienne, Krissy Barrett.
« Quels sont les signaux d’alerte qui ont été ignorés ? », s’interrogeait, dès lundi soir, le député du Parti libéral Josh Frydenberg, faisant écho aux questions que se pose l’ensemble du pays depuis la révélation selon laquelle les deux terroristes, identifiés comme Sajid et Naveed Akram, un père et son fils âgés respectivement de 50 et 24 ans, avaient été interrogés par l’Australian Security Intelligence Organisation (ASIO), l’agence australienne de renseignement intérieur, en 2019.
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