Alors que les pourparlers continuent à Miami, en Floride, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré, dimanche soir sur X, que « chaque point est examiné en détail et les discussions avec la partie américaine sont constructives ».
Alors que les pourparlers continuent à Miami, en Floride, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a confirmé, dimanche soir sur X, que « d’autres réunions [étaient] prévues aujourd’hui avec la délégation américaine et les envoyés du président [Donald] Trump ».
« Les travaux sur les documents relatifs à la fin de la guerre, aux garanties de sécurité et à la reconstruction se poursuivent, a-t-il déclaré. Chaque point est examiné en détail et les discussions avec la partie américaine sont constructives. C’est important. Ils discutent également du calendrier, c’est-à-dire des délais possibles pour prendre des décisions spécifiques. » Il a précisé attendre les « détails de la discussion » de la part de ses émissaires sur place, Rustem Umerov et Andri Hnatov.
Un peu plus tôt dans la journée, il avait regretté des signaux « uniquement négatifs » de la part de Moscou : « des assauts le long de la ligne de front, des crimes de guerre russes dans les zones frontalières et des frappes continues contre [les] infrastructures » ukrainiennes.
Interrogé par le quotidien allemand Bild, dans un entretien publié dimanche, sur la raison pour laquelle il est si difficile de mettre fin à la guerre en Ukraine, le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a répondu : « La raison, c’est Poutine ! » « Il est prêt à sacrifier 1,1 million de ses propres citoyens, a-t-il ajouté. Et cette année, ses progrès sont minimes : des gains territoriaux négligeables, moins de 1 % du territoire ukrainien par rapport au début de l’année. De ce fait, selon nos estimations, jusqu’à 1,1 million de personnes ont été tuées ou blessées du côté russe. »
Le Néerlandais a également déclaré que « plusieurs pays européens ont déclaré être prêts à fournir des troupes, si nécessaire ». « Des travaux sont en cours pour définir la structure précise de cette coalition des volontaires : comment se déroulerait un déploiement ? Que se passerait-il sur terre, en mer, dans les airs, etc. ? Tous ces éléments sont en cours d’élaboration », a-t-il poursuivi.
M. Rutte affirme aussi avoir « un grand respect » pour le président américain, Donald Trump, « le seul à avoir réussi à amener [Vladimir] Poutine à la table des négociations – et le seul qui puisse finalement le contraindre à faire la paix ». Même si le locataire de la Maison Blanche a déjà « perdu son sang-froid à plusieurs reprises », rappelle-t-il, le secrétaire général de l’OTAN ne s’attend « absolument pas » à ce que les Etats-Unis retirent leur soutien à l’Ukraine. « Ce que nous constatons actuellement, c’est que les échanges d’informations et les livraisons d’armes à l’Ukraine se poursuivent », note-t-il.
« Troisième jour de travail aux États-Unis, a écrit, dimanche sur Telegram, le négociateur en chef de Kiev, Roustem Oumerov. Aujourd’hui, avec le lieutenant général Andriy Hnatov, nous aurons une autre réunion avec la partie américaine. »
Des pourparlers menés par Steve Witkoff, l’envoyé spécial de Donald Trump, et Jared Kushner, le gendre du président américain, ont lieu depuis vendredi à Miami, en Floride, avec les envoyés ukrainiens et européens d’une part, et l’émissaire russe Kirill Dmitriev, arrivé samedi, d’autre part. « Nous travaillons de manière constructive et concrète, affirme M. Oumerov. Nous comptons sur de nouveaux progrès et des résultats pratiques. »
Les envoyés américains rencontrent également l’émissaire russe Kirill Dmitriev pour la deuxième fois dimanche. « Les discussions se déroulent de manière constructive », avait déclaré samedi à des journalistes Kirill Dmitriev.
« Des combats sont en cours dans le village de Hrabovske », ont déclaré les forces ukrainiennes, ajoutant que « les défenseurs ukrainiens s’emploient à repousser les occupants vers le territoire russe », et démentent la présence de soldats russes dans le village voisin de Riasne. Cette zone frontalière, à l’est de la ville de Soumy, avait été jusqu’à présent relativement épargnée, après une contre-offensive éclair ukrainienne à l’issue de laquelle les unités russes avaient été repoussées en 2022.
Le médiateur pour les droits humains ukrainien, Dmytro Lubinets, a accusé, dimanche sur Telegram, les Russes d’avoir « emmené de force » une cinquantaine de civils ukrainiens de Hrabovske vers la Russie. Citant des informations préliminaires, il a affirmé que les soldats russes les avaient « illégalement arrêtés » jeudi, privés de communication, puis « emmenés de force sur le territoire de la Fédération de Russie » samedi. La Russie n’a, pour l’heure, pas fait de commentaires officiels à ce sujet, mais a revendiqué, samedi, la prise du village de Vyssoke, proche de Hrabovske. Des évacuations de civils étaient en cours dans cette zone.
Le chef de l’administration militaire régionale, Oleh Hryhorov, a enjoint à la population d’évacuer « pour sauver des vies ». « L’ennemi ne laisse pas d’autre choix aux habitants des localités proches de la frontière », a-t-il déclaré sur Telegram dimanche.
La présidence française a jugé « bienvenu » que le président russe, Vladimir Poutine, se dise « prêt » à parler avec son homologue Emmanuel Macron, ajoutant qu’elle aviserait « dans les prochains jours » selon quelles modalités cela pourrait se faire.
La présidence française a toutefois aussi souligné que toute discussion avec Moscou se ferait « en toute transparence » avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et les Européens, et que son objectif restait d’obtenir une « paix solide et durable » pour les Ukrainiens. « L’invasion de l’Ukraine et l’obstination du président Poutine ont mis fin à toute possibilité de dialogue » ces trois dernières années, a relevé l’Elysée. « Dès lors que la perspective d’un cessez-le-feu et d’une négociation de paix se précise, il redevient utile de parler à Poutine », a-t-elle ajouté.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait déclaré dans la nuit de samedi à dimanche que Vladimir Poutine était « prêt au dialogue » avec son homologue français, qui avait lui-même fait un pas en ce sens vendredi à l’issue d’un sommet européen à Bruxelles. Emmanuel Macron avait jugé qu’il allait « redevenir utile » pour les Européens de parler à Vladimir Poutine, plutôt que de laisser seuls les Etats-Unis à la manœuvre dans les négociations pour mettre fin au conflit.
Le conseiller diplomatique de la présidence russe, Iouri Ouchakov, a affirmé dimanche qu’une rencontre entre les émissaires américains, ukrainiens et russes n’était « pas en préparation » alors que des discussions séparées ont lieu depuis vendredi à Miami (États-Unis) sur une possible sortie du conflit en Ukraine. « Pour l’instant, personne n’a parlé sérieusement de cette initiative », a déclaré à la presse M. Ouchakov, cité par des agences de presse russes.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, avait affirmé samedi que Washington avait proposé d’organiser une rencontre trilatérale, citant Rustem Umerov, l’un des négociateurs-clé de Kiev, qui s’est rendu vendredi à Miami.
Les forces russes sont entrées dans le village frontalier de Hrabovske, dans l’oblast de Soumy, dans la nuit de samedi à dimanche, ont rapporté plusieurs médias, dont le journal local Kordon. Media.
Selon le porte-parole de l’état-major général des forces armées ukrainiennes, Dmytro Lykhoviy, plus de 50 civils ukrainiens ont été emmenés de force sur le territoire de la Fédération de Russie après la prise de contrôle du village, a-t-il rapporté dans une déclaration dimanche matin au journal Ukraïnska Pravda. Il s’agit pour la plupart de personnes âgées, a-t-il précisé. Presque tous avaient auparavant refusé d’être évacué en territoire ukrainien.
L’armée a exhorté les habitants des zones frontalières à partir. Dans l’oblast de Soumy, plus de 30 000 personnes ont déjà été évacuées, tandis que près de 5 700 autres, dont 38 enfants, ont refusé de partir, toujours selon Dmytro Lykhoviy, cité par Ukraïnska Pravda.
L’armée russe a attaqué l’Ukraine dans la nuit de samedi à dimanche avec 97 drones d’attaque, dont une soixantaine de type Shahed, rapporte, dans un communiqué publié dimanche matin sur Telegram, l’armée de l’air ukrainienne.
Elle indique que, parmi ces drones russes, 75 ont été abattus ou détruits par la défense antiaérienne dans le nord, le sud, l’ouest et l’est du pays. Des impacts de frappes menées par 19 drones d’attaque ont été enregistrés à huit endroits, et des débris d’avions abattus sont tombés sur un site, ajoute l’armée de l’air ukrainienne.
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
Vous ignorez qui est l’autre personne ? Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
Si vous utilisez ce compte à plusieurs, créez un compte pour votre proche (inclus dans votre abonnement). Puis connectez-vous chacun avec vos identifiants. Sinon, cliquez sur « » et assurez-vous que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
Vous ignorez qui d’autre utilise ces identifiants ?
Si vous êtes bénéficiaire de l’abonnement, connectez-vous avec vos identifiants. Si vous êtes 3 ou plus à utiliser l’abonnement, passez à l’offre Famille. Sinon, cliquez sur « » et assurez-vous que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
Vous ignorez qui d’autre utilise ce compte ?
Si vous utilisez ce compte à plusieurs, passez à une offre multicomptes pour faire profiter vos proches de votre abonnement avec leur propre compte. Sinon, cliquez sur « » et assurez-vous que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.
